| EFFLORAISON, subst. fém. BOT., rare. Action d'entrer en fleurs. Amoureuse beauté de la terre, l'effloraison de ta surface est merveilleuse (Gide, Nourr. terr.,1897, p. 164).− P. métaph. Et ce roman déjà imprimé, quand se proclamera-t-il aux vitrines ou sur la liste saumon de la revue? C'est là mon impatience que je manifeste, puisque vous m'avez sans pitié renvoyé pour le dire à l'effloraison ultime? (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1891, p. 51). Prononc. : [eflɔ
ʀ
εzɔ
̃]. Sous l'influence des lettres redoublées, transcrit avec [ε] ouvert à l'initiale ds Littré qui note également [ff] double [εfflɔ
ʀ
εzɔ
̃] et à titre de var. ds Warn. 1968. Étymol. et Hist. 1. 1876 bot. (H. de Parville, J. officiel, 23 nov., p. 8608 ds Littré); 2. 1891 fig. (Valéry, loc. cit.). Dér. de floraison*; préf. é-*. Fréq. abs. littér. : 2. |