| EFFEUILLEMENT, EFFEUILLAISON, subst. Chute des feuilles ou des pétales. L'effeuillement, l'effeuillaison des anémones. Disposées par le hasard à la dérive, comme après l'effeuillement mélancolique d'une fête galante, des roses mousseuses en guirlandes dénouées (Proust, Swann,1913, p. 169).Des pétales en cuivre rougeâtre sembleraient être la vivante effeuillaison de la fleur (Proust, Temps retr.,1922, p. 710).Rien non plus qui tende, comme chez Manet, vers l'effeuillement des pétales (Du Bos, Journal,1928, p. 133).Prononc. : [efœjmɑ
̃], [efœjεzɔ
̃]. Pour [ε] à l'initiale, cf. effeuiller. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. A. Effeuillement 1546 effeuillement « action d'effeuiller » (R. Estienne, Dict. Latinogallicum, 903a ds Rom. Forsch., t. 32, p. 52). B. Effeuillaison 1763 (Adanson, Fam. des Pl[antes], vol. I, p. 99 ds Encyclop. méthod. Bot., t. 2, 1786, p. 345). Dér. du rad. de effeuiller*; A suff. -(e)ment1*, B suff. -aison*. Fréq. abs. littér. Effeuillement : 8. Effeuillaison : 2. Bbg. Sauvageot (A.). Latinisation et écon. In : [Mél. Michéa (R.)]. Ét. Ling. appl. 1971, p. 119. |