| DÉVOTEMENT, adv. A.− De manière dévote : On le voyait tous les matins, dans une certaine chapelle de religieuses où il servait très dévotement la messe de l'aumônier.
Green, Journal,1932, p. 82. B.− P. ext. Avec un respect des usages et un dévouement quasi religieux. Quenu, (...) une longue cuiller à la main, arrosait dévotement les ventres dorés des oies rondes et des grandes dindes (Zola, Ventre Paris,1873, p. 643). Prononc. et Orth. : [devɔtmɑ
̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1180 (Marie de France, Les Lais, Eliduc, éd. J. Rychner, 821). Dér. de dévot*; suff. -(e)ment2*. Fréq. abs. littér. : 103. |