| DÉVERSER1, verbe. A.− Emploi trans. Donner du dévers à. Déverser une pièce de bois (Ac. 1798-1932). B.− Emploi intrans. Perdre son aplomb, pencher d'un côté. Un mur qui déverse (Ac. 1798-1932). − Emploi pronom. Consolider les murs qui se déversaient en refaisant ou établissant partout des contreforts (Mérimée, Lettres L. Vitet,1870, p. 220). Rem. On rencontre ds la docum. déversé, ée, adj. Penché d'un côté. Synon. déjeté. Tout le souple jeune corps était penché et comme déversé (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 160). Prononc. et Orth. : [devε
ʀse], (je) déverse [devε
ʀs]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1676 trans. et part. passé adj. (Félibien Dict., p. 559 : deverser une pièce de bois, c'est la pencher); 1676 intrans. (Procès-verbaux de l'Ac. royale d'archit., éd. H. Lemonnier, t. 1, p. 110 : au cas qu'elle [une maison] se trouvast boucler ou déverser après la démolition). Dér. de dévers*; dés. -er. Bbg. Archit. 1972, p. 205. |