| DÉNANTIR, verbe trans. A.− DR. Enlever à quelqu'un un bien dont il était nanti (en particulier des gages donnés en dépôt). Dénantir ses créanciers (Besch. 1845, Lar. 19e). − Emploi pronom. réfl. Se dépouiller d'un bien. Il avait un très bon gage, mais il a fait l'imprudence de s'en dénantir, ou absolument, de se dénantir (Ac.1835-1932). B.− P. ext. littér., employé surtout au part. passé. Enlever à quelqu'un quelque chose qu'il possède. Elles tremblent chaque semaine de s'en [d'un travail] voir dénanties (Martin du G., Vieille Fr.,1933, p. 1077). − Emploi pronom. réfl. Se départir de. MmeLaroque, sans se dénantir d'un secret qui ne lui appartient pas (O. Feuillet, Rom. j. homme pauvre,1858, p. 267). Prononc. et Orth. : [denɑ
̃ti:ʀ]. Ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1528 desnanti (Perceforest, vol. III, fo37 ds Gdf.), ex. isolé av. le xixes. Dér. de nantir*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 1. |