| DÉMAQUILLER, verbe trans. Enlever le maquillage. Une serviette à démaquiller (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 117).− Emploi pronom. réfl. Se démaquiller : Elle avait les paupières bouffies, des traînées noirâtres sous les yeux, du rouge au coin des lèvres, elle s'était certainement endormie sans s'être démaquillée, ...
Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 190. Rem. On rencontre ds la docum. le part. passé adj. démaquillé, ée. Qui n'a plus de maquillage. Personne démaquillée, visage démaquillé. Tout à l'heure, elle était jolie. Maintenant blême, démaquillée, elle bave (Morand, Bouddha, 1927, p. 101). Prononc. : [demakije], (je me) démaquille [demakij]. Étymol. et Hist. [xves. desmaquillie adj. sens obscur « défaite, sans vêtements » (Villon, Ballades en jargon, éd. A. Lanly, p. 124, 35)]; 1. 1836 arg. « défaire » (Vidocq, Voleurs, t. 1, p. 95); 2. av. 1892 « enlever le maquillage » (Halévy ds Guérin); 1950 démaquillant subst. (Le Figaro, 22 mars ds Quem. Fichier); 1963 adj. (20 Ans, no24, p. 82). Dér. de maquiller*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 8. DÉR. Démaquillage, subst. masc.Action d'enlever le maquillage. Aucune ondulation n'avait cédé, aucun trait ne s'était défait, le fard n'avait pas baissé de ton; tout sera encore intact à l'heure prochaine du démaquillage, des masques et des pâtes, sous lesquelles la peau se reposera (Morand, New York,1930, p. 200).− [demakija:ʒ]. − 1reattest. 1913 (Colette, Music-hall, p. 82); de démaquiller, suff. -age*. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1965, t. 29, p. 376. |