| DÉLITEMENT, subst. masc. Action de déliter, de se déliter. Ces roches immuables que n'émeut pas (...) la plus incertaine prémonition de délitement, de cristallisation? (Arnoux, Visite Mathus.,1961, p. 192).− P. métaph. Le délitement démocratique annoncé par Maurras a déjà amené de sinistres résultats quant à l'art dramatique français (L. Daudet, Fant. et viv.,1914, p. 145). Rem. On rencontre chez Colette (Sido, 1929, p. 79) le subst. masc. délitage, employé comme synon. « action de déliter, de départager, de séparer ». Prononc. : [delitmɑ
̃]. Étymol. et Hist. 1863 délitation « division des pierres selon les couches » (Littré); 1907 délitation, délitage, délitement (Lar. pour tous). Dér. de déliter*; suff. -(e)ment1*. |