| DÉLINÉATION, subst. fém. Didact. Action de délinéer, de représenter un objet sous toutes ses formes et avec la précision qu'il requiert; figure, tracé résultant de cette action. La fine délinéation d'un nez (Proust, Filles en fleurs,1918, p. 945).Synon. contour, forme :Elles [les études du rayonnement de l'hydrogène intergalactique] ont apporté immédiatement une peinture cohérente de la structure de notre Galaxie et notamment une délinéation très complète de ses bras spiraux et des nuages d'hydrogène qui les composent, ...
Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 601. − P. métaph. Il [saint Denys l'Aréopagite] est le premier des mystiques, celui qui, dans ses délinéations théologiques, s'est peut-être avancé le plus loin (Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 259). − Spéc., GÉOM. Tracé des lignes droites ou courbes nécessaires à la levée d'un plan ou à la projection d'un corps solide représenté sur une surface plane (d'apr. Besch. 1845). Prononc. et Orth. : [delineasjɔ
̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin xves. pourject et delineacion (Archives du Nord, B 19491, pièce 85 ds IGLF). Empr. au b. lat. delineatio « tracé, dessin, esquisse » dér. de delineare (v. délinéer). Fréq. abs. littér. : 9. |