| DÉLARDER, verbe trans. A.− CUISINE 1. Ôter le lard ou les lardons de (une pièce de viande). Un fricandeau délardé; des mauviettes délardées (d'apr. Besch., Lar. 19e-Lar. encyclop.). 2. Enlever le lard de (un porc). Délarder un cochon (Ac.1932). B.− 1. ARCHIT. Amincir grossièrement (une pièce), réduire l'épaisseur de. Délarder une assise, un carreau, une dalle. (Barb.-Cad.1963).Synon. partiel démaigrir. − Spéc. Couper obliquement le dessous de (une marche d'escalier) (cf. Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 444). 2. CHARPENT. Abattre les arêtes de (une pièce de bois) de manière à obtenir un prisme. Les pièces délardées dans un comble sont le faîtage, les arêtiers, les sablières, les noues (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât.,t. 2, 1928, p. 34). Prononc. et Orth. : [delaʀde], (je) délarde [delaʀd]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1676 archit. (Félibien Dict.); 2. 1829 « enlever le lard » (Boiste). 1 dér. de lard (du bois)* « aubier »; préf. dé-*; dés. -er; 2 dér. de larder*; préf. dé-*. |