| DÉFICELER, verbe trans. Dénouer, ôter les ficelles qui lient un objet. Déficeler un paquet. Il déficela son panier de provisions (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 264).− Emploi pronom., p. métaph. L'émotion étranglait le retraité. Son lard tressautait; cette barde semblait vouloir se débarrasser de la ceinture et de la cravate, se déficeler d'autour ce gros chapon (H. Bazin, Bur. mariages,1951, p. 160). Rem. On rencontre ds la docum. le part. passé adj. déficelé, ée. Cette jeune femme installée sur la banquette en face de moi (...) donnait le sein à son enfant, ses petits colis éparpillés et déficelés contenant des langes, des compresses, des biberons, des choses de toilette (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 238). Prononc. et Orth. : [defisle], (je) déficelle [defisεl]. Ds Ac. 1932. Change [ə] muet à l'inf. en [ε] ouvert suivi de consonne double devant syll. muette : je déficelle, je déficellerai(s) mais : nous déficelons. Étymol. et Hist. 1705 trans. (Massialot, Le Cuisinier royal et bourgeois, 193 ds Quem. Fichier). Dér. de ficeler*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Quem. Fichier. |