| DÉCRÉPITATION, subst. fém. CHIM. [Le compl. désigne des substances minérales, en partic. des sels] Bruit sec et explosif produit par la combustion. Si la potasse contient du sel marin, celui-ci se trahit (...) par la décrépitation sur des charbons ardens (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog.,t. 2, 1821, p. 571).Rem. Ac. 1798, Lar. 19e, Lar. Lang. fr., DG et Ratel (Prépar. mécan. minerais, 1908, p. 98) attestent l'emploi de décrépitation avec le sens de « calcination d'une substance minérale, notamment du sel jusqu'à ce qu'elle ne pétille plus au feu ». Prononc. et Orth. : [dekʀepitasjɔ
̃]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1641 chim. (Est. de Clave, Principes de nature, 88 ds Quem. Fichier : Le sel commun se fond apres que par la decrepitation la plus part de son phlegme a esté evaporé); 1704 (Trév. : Il se dit aussi du bruit ou du petillement que le sel fait pendant qu'on le calcine). Dér. de décrépiter*; suff. -(a)tion*. Bbg. Quem. 2es. t. 2 1971. |