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DÉCONSEILLER, verbe trans.
Déconseiller (à qqn) qqc., déconseiller à qqn de faire qqc.Conseiller à quelqu'un de ne pas faire quelque chose, l'amener à y renoncer. Ce que vous venez de me dire (...) je vous déconseille (...) de le répéter devant le Conseil de guerre (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 156).Les photos du film me déconseillent d'entrer [au cinéma] (Gide, Journal,1936, p. 1256):
1. ... la générosité interdit l'emploi de cette arme [l'épigramme] avec les faibles, tandis que la bonté la déconseille avec nos égaux et la justice avec nos supérieurs. Amiel, Journal intime,1866, p. 479.
2. Aux U.S.A., la surprise causée par l'explosion soviétique se traduisit par une mise en accusation d'Oppenheimer qui avait déconseillé, sinon freiné, les recherches américaines dans ce domaine. Goldschmidt, L'Aventure atomique,1962, p. 89.
Rare. Déconseiller qqn.Même sens. Tout déconseillait la comtesse, qui sentait le cœur lui manquer (Gide, Caves,1914, p. 765).
Absol. L'ignorance est une rêverie, et la rêverie curieuse est une force. Savoir, déconcerte parfois et déconseille souvent (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 291).
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. déconseil. Conseil de ne pas faire quelque chose. Je me souviens qu'elle osa braver le déconseil de tous les siens lorsqu'elle alla soigner les fermiers de La Roque (Gide, Feuillets, 1949, p. 1101).
Prononc. et Orth. : [dekɔ ̃sεje] ou [dekɔ ̃seje] par harmonisation vocalique. [e] fermé ds Pt Rob. et pour le lang. cour. ds Warn. 1968. Étymol. et Hist. Ca 1050 part. passé adj. « désemparé » (Alexis, éd. Chr. Storey, 319); ca 1170 « rendre perplexe, rendre désemparé » (G. de Berneville, St Gilles, éd. G. Paris et A. Bos, 292); 1174-76 « conseiller de ne pas faire » (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 3247). Dér. de conseiller*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 60 (déconseillé : 12).