| DÉCHAUMER, verbe trans. Enterrer le chaume d'un champ par un labour superficiel. Rem. On rencontre ds la docum. le part. passé adj. déchaumé, ée au sens de « dépouillé de son toit de chaume ». Une église de village déchaumée qu'on aurait coiffée plus noblement pour la ville (Morand, Bucarest, 1935, p. 202). Prononc. et Orth. : [deʃome]. Ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1732 (Trév.). Dér. de chaume*; préf. dé-*; dés. -er. DÉR. 1. Déchaumage . subst. masc.Action d'enterrer le chaume d'un champ par un labour superficiel. Les labours de déchaumage doivent être faits à une profondeur minima (Ballu, Mach. agric.,1933, p. 47).Le déchaumage contribue à faire germer rapidement les graines des plantes nuisibles qu'un second labour détruit irrémédiablement (Fén.1970).− [deʃoma:ʒ]. − 1reattest. 1835 (Maison rustique 19e, t. 1, p. 199 b); de déchaumer, suff. -age*. − Fréq. abs. littér. : 1. 2. Déchaumeur, euse, adj. et subst.(Charrue) servant à enterrer le chaume d'un champ par un labour superficiel. Les labours superficiels ou labours de déchaumage (...) sont effectués au moyen de charrues multiples ou charrues polysocs appelées également charrues déchaumeuses (Passelègue, Mach. agric.,1930, p. 50).− [deʃomœ:ʀ], fém. [-ø:z]. − 1resattest. 1870 déchaumeur (Lar. 19e), 1900 déchaumeur ou déchaumeuse (Nouv. Lar. ill.); de déchaumer, suff. -eur2*. BBG. − Ac. Fr. Dict. de l'Ac. Banque Mots. 1973, no5, p. 100. |