| DÉCAPAGE, subst. masc. Action de décaper (cf. décaper1). A.− Opération ayant pour objet de nettoyer une surface métallique en la débarrassant des oxydes et autres impuretés qui la recouvrent. Décaper du cuivre (Ac.). On emploie [pour décaper le zinc] différentes solutions acides, appelées eaux de décapage (Chelet, Lithogr.,1933, p. 228). B.− P. ext. 1. Action d'enlever la couche de vernis ou de peinture qui recouvre la surface d'un objet en bois; action de débarrasser un parement de pierre de la crasse qui le recouvre (cf. Noël 1968). Le décapage des tombes (cf. Nizan, Conspiration,1938, p. 219). 2. Spéc., MINES. Synon. de découverture (cf. Lar. encyclop.).Si ce décapage [de l'affleurement] n'est pas coûteux, (...) il est bon de le pousser assez loin (Bresson, Manuel prosp.,1923, p. 229). Prononc. et Orth. : [dekapa:ʒ]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1768 (Encyclop. Planches t. 6, p. 3 : tonneaux de décapage). Dér. de décaper*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Termes techn. fr. Paris, 1972, p. 58. |