| DÉCANTAGE, subst. masc. Action de décanter. A.− CÉRAM. Action de séparer, dans une terre à céramique délayée, le dépôt sableux de l'eau contenant l'argile ou le kaolin, qu'on recueille ensuite. La boue qui demeure après le décantage (Barrès, Colline insp.,1913, p. 204). B.− Au fig. Action de clarifier quelque chose, d'éliminer certains éléments. La musique de Christiné sur laquelle le temps déjà opère un décantage qui lui fait honneur (Colette, Jumelle,1938, p. 118): Des phénomènes qui n'ont d'autre caractère commun que de ne pas avoir été nos contemporains, comment sans décantage préalable en ferait-on la matière d'une connaissance rationnelle?
M. Bloch, Apologie pour l'hist.,1944, p. 3. Prononc. et Orth. : [dekɑ
̃ta:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1838 (Ac. Compl. 1842). Dér. du rad. de décanter*; suff. -age*. |