| DÉCANAT, subst. masc. Fonction, dignité de doyen d'un corps constitué. Décanat du Sacré-Collège, de la faculté des Lettres : ... une haute place au dix-huitième siècle, aujourd'hui tombée presque à rien, où une personnalité de valeur reste inutile et enterrée avec le seul avenir de décanat de la Rote qui mène au cardinalat.
Goncourt, MmeGervaisais,1869, p. 70. − P. méton. Le temps que dure cette fonction. Ces années de son décanat furent le moment le plus glorieux de la vie de Gui Patin (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 8, 1851-62, p. 116). Prononc. et Orth. : [dekana]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1650 (Guy Patin, Lettres, 89, éd. 1689 ds A. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 9, p. 472). Empr. au lat. médiév. eccl. decanatus « charge de doyen » (1190 ds Nierm.). Fréq. abs. littér. : 2. |