| DÉBROUILLARDISE, subst. fém. Aptitude à se débrouiller; habileté à se tirer d'affaire : 1. Alors, c'est bien simple, ils demandent qu'on interdise aux autres de travailler, de produire, à ceux justement qui ont eu l'esprit d'initiative, la débrouillardise nécessaires.
Romains, Les Hommes de bonne volonté,Verdun, 1938, p. 157. 2. Ce tour d'esprit se révèle par l'aptitude aux jeux, la débrouillardise, l'aptitude à se tirer de difficultés complexes ou à tirer parti de moyens de fortune, l'aptitude à établir des plans, parfois le goût de fabriquer, de réaménager, le goût du bricolage.
Mounier, Traité du caractère,1946, p. 640. Rem. Notons le synon. fam. débrouille, subst. fém. Prononc. : [debʀujaʀdi:z]. Étymol. et Hist. 1937, 25 févr. (La Croix, p. 4). Dér. de débrouillard*; suff. -ise*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Breslin (M. S.). The Old French abstract suffix -ise. Rom. Philol. 1969, t. 22, no4, p. 419. − Quem. 2es. t. 3, 1972. |