| DÉBRAILLAGE, DÉBRAILLEMENT, subst. masc. Action de se débrailler, de se laisser aller : 1. Tout ce débraillage intime, cette formidable familiarité intestinale et dans la rue cette parfaite contrainte! (...) Débauche soudaine de digestions et de vulgarité. Découverte du communisme joyeux du caca.
Céline, Voyage au bout de la nuit,1932, p. 246. Rem. Unique attest. de la forme débraillage ds la documentation. − P. méton. Mise ou allure débraillée. Plus de tenue, non plus : un débraillement, la chemise ouverte, le veston maculé (Estaunié, L'Ascension de M. Baslèvre,1919, p. 282): 2. Au milieu de l'hostilité de la foule, passe à cheval, la tunique déboutonnée, la chemise au vent, la figure apoplectique de colère, (...) un gros homme commun, superbe dans son débraillement héroïque.
Goncourt, Journal,1871, p. 805. Étymol. et Hist. I. Débraillement 1828-29 (Vidocq, Mém. t. 3, p. 88). II. Débraillage 1932 (Céline, loc. cit.). Dér. de débrailler*. I suff. -ment1*; I suff. -age*. Fréq. abs. littér. Débraillage : 1. Débraillement : 3. Bbg. Quem. 2es. t. 1 1970. |