| DÉBLOCAGE, subst. masc. A.− Action de dégager ou de desserrer ce qui était bloqué ou immobilisé; résultat de cette action. Le déblocage d'un écrou; le déblocage des freins. − P. ext. Remise en marche. L'adrénaline peut (...) amener le déblocage d'un cœur préalablement intentionnellement bloqué (Josué, Godlewski dsNouv. Traité Méd.,fasc. 8, 1925, p. 365). − CH. DE FER. Action de débloquer* [une section] (cf. Bricka, Cours ch. de fer, t. 2, 1894, p. 146). B.− P. anal. ou au fig. Suppression des obstacles empêchant une évolution, un progrès. Déblocage dans les rapports sociaux; déblocage d'une situation (cf. Gilb.1971). − Spéc. Levée totale ou partielle des mesures de blocage en matière de commerce, d'échanges monétaires, de prix, de salaires; remise en circulation (d'un produit). Déblocage des salaires pour tous les travailleurs assujettis aux Assurances sociales (L'Œuvre,30 mai 1941).Déblocage des excédents en matière vinicole (Meynaud, Groupes de pression en Fr.,1958, p. 348). − PSYCHOL. Suppression des inhibitions affectives qui s'opposent à l'extériorisation d'un délire ou de conflits inconscients (cf. Piéron 1973). Prononc. et Orth. : [deblɔka:ʒ]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1819 (Boiste). Dér. du rad. verbal de débloquer*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Termes techn. fr. Paris, 1972, p. 7. |