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DÉBARRER, verbe.
Ôter la barre. Débarrer une porte, une fenêtre. Et puis, ces vaches, c'est qu'il fallait les mener boire! L'idée de débarrer la porte faisait transir (Pourrat, Gaspard,1922, p. 40).
− Spécialement
1. MUS. Enlever l'âme d'un instrument de musique.
2. TECHNOL. Débarrer une étoffe. Faire disparaître les irrégularités apparaissant dans l'étoffe finie.
Rem. On rencontre ds la docum. le part. passé adj. débarré. MAR. Qui ne peut être gouverné. J'ai connu [sur mer] les paquets, la barre débarrée (Richepin, Mer, 1886, p. 118).
Prononc. et Orth. : [debaʀe], transcrit avec [ɑ] post. ds Barbeau-Rodhe 1930 (cf. la possibilité [a] ou [ɑ] dans barre, barrer); (je) débarre [deba:ʀ] (cf. barre). Ds Ac. 1718 sous l'anc. forme desbarrer; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1. 1174 desbarer « ôter la barre (d'une porte) » (Guernes de Pont Sainte-Maxence, Saint-Thomas, éd. E. Walberg, 5486); 2. 1870 débarrer une étoffe (Lar. 19e). Au sens 1, dér. de barrer*; au sens 2, dér. de barre*; préf. dé-*, dés. -er. Fréq. abs. littér. : 3.