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DYSURIE, subst. fém.
MÉD. Miction lente et douloureuse, le plus souvent en rapport avec des lésions de la partie inférieure des voies urinaires. Quand l'urine charie du sang ou du pus, la dysurie est très-dangereuse (Geoffroy, Méd. pratique,1800, p. 406).Napoléon a-t-il été en proie ou non aux horribles souffrances d'une dysurie pendant la campagne de Russie? (Balzac, Physiol. mar.,1826, p. 133).
P. métaph. La dysurie de la Bourse (Balzac, Corresp.,1835, p. 703).
Prononc. et Orth. : [dizyʀi]. Mais [dysyʀi] en respectant le préf. gr. [dys-] ds Land. 1834 et DG; cf. aussi Barbeau-Rodhe 1930 qui admet [z] ou [s] (à ce sujet, cf. dysenterie). Le mot est admis ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1495 [date 1reéd.] dissurie (Pratiq. de B. de Gordon, VI, 16 ds Gdf. Compl.); 1575 dysurie (Paré, livre XV, chap. 65, éd. Malgaigne, t. 2, p. 513). Empr. au b. lat.dysuria de même sens (gr. δ υ σ ο υ ρ ι ́ α de δ υ ς- préf. indiquant la difficulté et du rad. d'ο υ ̃ ρ ο ν « urine »). Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1971, t. 35, p. 220.