| DYSTROPHIE, subst. fém. MÉD. Affection résultant de troubles nutritionnels d'une cellule, d'un organe, d'un système organique, se traduisant généralement par une altération morphologique de l'élément atteint. Dystrophie musculaire, myotonique, œdémateuse, osseuse. Beaucoup de ces enfants présentent ce que Landouzy appelle des dystrophies générales ou partielles, représentées par l'infantilisme ou le nanisme (Calmette, Infection bacill. et tubercul.,1920, p. 233).Marie montre que cette dystrophie acquise de l'adulte est en rapport avec une tumeur de l'hypophyse (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 766).Rem. Rob. Suppl. 1970 et Lar. encyclop. attestent l'adj. distrophiant, ante. Qui provoque la dystrophie. Maladies dystrophiantes (Rob. Suppl. 1970). Prononc. : [distʀ
ɔfi]. Étymol. et Hist. 1855 dystrophie angiurique (Nysten). Composé du gr. δ
υ
́
ς- (dys-*),
τ
ρ
ο
φ
η
́ « nourriture » et du suff. -ie*. DÉR. Dystrophique, adj.Relatif à la dystrophie. Troubles dystrophiques. Mais en plus de ces troubles vasomoteurs que soulignent l'œdème (...), il est vraisemblable que les fibres sympathiques ou cérébrospinales peuvent être le passage d'influx dystrophiques (Ravault, Vignon, Rhumatol.,1956, p. 583).− [distʀ
ɔfik]. − 1reattest. 1879 (Dr J. Rengade, Les Grands maux et les grands remèdes, 30 ds Quem. Fichier); du rad. dystrophie, suff. -ique*. |