| DROPER1, DROPPER, verbe trans. A.− SP. (golf). Dropper une balle. Faire tomber la balle par-dessus son épaule lorsqu'on la juge injouable. La propriétaire du chien (...) reprit la balle et la laissa tomber dans le rough. Bien que les spectateurs présents aient estimé qu'elle aurait dû être droppée dans un endroit plus favorable (Tennis et Golf,16 nov. 1934, p. 29 ds Grubb, Fr. sp. neol., 1937, p. 35). B.− Fam., rare. Abandonner, laisser choir (quelqu'un). Synon. fam. laisser tomber.Vous ne viendrez plus voir Gilberte? Je suis contente d'être exceptée et que vous ne me « dropiez » pas tout à fait (Proust, Filles en fleurs,1918, p. 640). Prononc. et Orth. : [dʀ
ɔpe], (je) drope [dʀ
ɔp]. Avec 1 seul p ds Lar. Lang. fr. Les 2 graph. ds Rob. Suppl. 1970. Étymol. et Hist. A. 1918 « abandonner, laisser choir (quelqu'un) » (Proust, loc. cit.). B. 1934 sp. (Grubb, loc. cit.). Adaptation (avec dés. -er) du verbe angl. [to] drop « tomber (goutte à goutte); laisser tomber, laisser choir, négliger (quelqu'un) » ce dernier sens dep. 1605 (NED). Bbg. Chautard (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 275. |