| DRONTE, subst. masc. ZOOL. Oiseau aux formes massives et impropre au vol, possédant un bec très recourbé, qui vivait dans les îles de l'Océan Indien (Île Maurice, Île Bourbon, Mascareignes) et dont l'espèce a été exterminée par l'homme. D'autres races (...) tendent ouvertement à disparaître. On peut citer le rhinocéros (...), le casoar, le dronte surtout, ce cygne encapuchonné (Pommier, Athéisme,1857, p. 76).Voici Bernardin Cevenot qui a tenté de sauver le dronte, cette oie de la Réunion (Giraudoux, Folle,1944, II, p. 181).Rem. On rencontre ds la docum. le synon. rare dodo, subst. masc. Des licornes, des phacochères et des dodos, suivis de quelques animaux bizarres (Toulet, Comme une fantaisie, 1918, p. 24). Prononc. : [dʀ
ɔ
̃:t]. Étymol. et Hist. 1663 (M. Thévenot, Relations, I, Voyage de Bontekoe aux Indes Orientales ds Arv., p. 215). Empr. par Thévenot au néerl. « Dronte Alijs Dod-Aers »ds P. Van den Broecke, Korte Historial ende Journaelsche Aenteyckeninghe, Harlem, 1634, p. 137, et répandu par l'intermédiaire du lat. des naturalistes 1698, Lemery, Traité, p. 169 : Dronte [lat.] sive Dod-aers. Le mot est prob. un emprunt à un parler d'une région voisine de l'île Maurice (Arv., p. 215-217). Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Arv. 1963, pp. 215-217. |