| DRAILLE1, subst. fém. MAR. Cordage tendu, le long duquel peut glisser une voile (d'étai, un foc) ou une tente, au moyen d'anneaux, de bagues, etc. fixés sur la toile. Les voiles latines de forme triangulaire sont enverguées au moyen d'anneaux métalliques appelés bagues sur les drailles ou étais, le long desquels elles peuvent monter et descendre (Galopin, Lang. mar.,1925, p. 65; cf. cul III B, Musset, Revue des deux-Mondes, 1832, p. 370).Prononc. et Orth. : [dʀ
ɑ:j] ds Pt Rob., mais [dʀaj] ds DG et Lar. Lang. fr. (cf. -aille). Les dict. enregistrent draille. Étymol. et Hist. 1792 (Ch. Romme, Dict. mar. fr., p. 245). Prob. empr. au langued. dralho, var. de traio « câble servant à conduire un bac » (a. prov. tralha, 1348, Pansier t. 3), auquel correspond le fr. traille*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 406. |