| DRAGONNE, subst. fém. Courroie attachée à la poignée d'un sabre, d'une épée, servant à assurer l'arme dans la main et à empêcher cette arme de tomber à terre. À la clarté de la lampe, des revolvers d'ordonnance, des sabres avec la dragonne à glands d'or, luisaient sur le mur (France, Hist. comique,1903, p. 34).− P. ext. Lanière ou cordon fixé au manche d'un parapluie, d'une canne, à l'extrémité d'un bâton de ski, etc., pour mieux l'assurer dans la main. Une canne à dragonne de cuir lui pendait au poignet (Van der Meersch, Empreinte dieu,1936, p. 78). Prononc. et Orth. : [dʀagɔn]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. 1674 « femme acariâtre » (Molière, Malade imaginaire, 1erintermède), répertorié par DG, Rob. et Lar. Lang. fr.; 2. 1800 (Boiste : dragonne, ornement). Fém. de dragon*. Fréq. abs. littér. : 25. |