| DRAG1, subst. masc. Vieux A.− Course simulant une chasse à courre, dans laquelle les cavaliers suivent un chef de file dont le cheval, pour figurer la bête traquée, traîne, attaché à sa queue, un objet quelconque (p. ex. une peau de renard) pour le faire reconnaître. Nos anglomanes courent des drag (Larch.Suppl.1880, p. V): ... tu me vois, à la maison, avec mon frère, mon père, obligé de monter à cheval, de suivre les « drags » ...
Mauriac, Trois récits,1929, p. 112. B.− Mail-coach (dans lequel les dames suivaient ce genre de courses). Le piqueur en redingote rouge d'un drag soufflait dans sa longue trompette (Hamp., Champagne,1909, p. 217). − Berline pour voyageurs, attelée d'au moins quatre chevaux (d'apr. St-Riquier-Delp. 1975). Dans la journée, vers deux heures, on attelait le grand drag (G. Ohnet ds Guérin1892). C.− Loc. Journée des drags (Rob. et Lar. Lang. fr.). Journée de courses, à Auteuil, où l'on se rendait en drag. Prononc. : [dʀag]. Homon. drague. Étymol. et Hist. Cf. drag2. |