| DOSSE, subst. fém. A.− Planche que l'on détache d'une grume en début ou en fin de sciage et dont la face externe bombée reste recouverte d'écorce : L'ouvrier haussa les épaules, et saisissant des planches couvertes en partie d'écorces, des dôsses, [sic] il entrecroisait, doublait les assemblages fendus...
La Varende, Contes fervents,Un Meurtrier, 1948, p. 123. − P. ext. Planche épaisse, grossièrement équarrie, utilisée dans les soutènements, les échafaudages et les emballages. Aussi les fait-on [des caisses d'emballage] en dosse ou en volige de rebut, d'une épaisseur d'ailleurs relative à la grandeur (Nosban, Manuel menuisier,1857, p. 204). B.− P. anal., JEUX. Côté bombé d'un osselet, opposé à son côté creux. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet xxes., sauf Ac. Prononc. : [do:s] ou [dɔs]. Étymol. et Hist. 1400 une aisselle nommée dosse en la valeur de seize deniers ou environ (Lit. remiss. ann. 1400, ex. Reg. 155 Chartoph. Reg. ch. 136 ds Du Cange); 1864 « partie bombée d'un osselet » (Littré). Fém. de dos*. Bbg. Archit. 1972, p. 56. − Thomas (A.). Nouv. essais 1904, p. 245. |