| DORMITION, subst. fém. RELIG., rare. Mort de la Vierge Marie, considérée comme un court moment qui précéda son Assomption. La Vierge ne mourut, ni de vieillesse, ni de maladie; elle fut emportée par la véhémence du pur amour; et son visage fut si calme, si rayonnant, si heureux, qu'on appela son trépas la dormition (Huysmans, Oblat,t. 2, 1903, p. 163).Prononc. : [dɔ
ʀmisjɔ
̃]. Étymol. et Hist. Fin xives. dormicion (Gloss. lat. fr. Richel. lat. 7684 ds Gdf.); 1752 théol. (Trév.). Empr. au lat. class.dormitio « faculté de dormir, sommeil » [au sens théol. av. 634 Encomium in dormitionem Dei Parae (St Modeste, 6, t. 86, col. 3288 sq. ds Théol. cath., s.v. Assomption 2134 b)]; cf. a. fr. dormison (mil. xiiies. Ph. Mousket, 13, 227 ds T.-L.). Fréq. abs. littér. : 2. |