| DOPAGE, subst. masc. A.− Action de doper (une personne, un animal), de se doper afin de fournir un effort, d'augmenter un rendement. Dopage d'un coureur cycliste, d'un cheval; un dopage puissant. C'était une recette à lui, un dopage comme un autre (Van der Meersch, Empreinte dieu,1936, p. 113). B.− CHIM. ,,Addition contrôlée d'une faible quantité d'impureté à un corps pur pour lui conférer des propriétés particulières`` (Lesc. Gloss. 1973) : Les propriétés des cristaux dépendent fortement de la présence d'impuretés : aussi les opérations de purification et d'addition d'impuretés − cette dernière étant appelée « dopage » − jouent dans la technologie des semi-conducteurs un rôle analogue à celui de la technique du vide pour les tubes électroniques.
Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 304. Prononc. : [dɔpa:ʒ]. Forme doppage ds Daniel-Rops, Mort, 1934, p. 401. Étymol. et Hist. 1. 1934 « action de doper » (Daniel-Rops, loc. cit.); 2. 1936 « moyen employé pour doper » (Van der Meersch, loc. cit.). Dér. de doper*; (suff. -age*) mot équivalent à l'anglo-amér. doping*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Craddock (J. R.). Rom. Philol. 1972, t. 25, p. 91. |