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DIVA, subst. fém.
THÉÂTRE LYRIQUE Cantatrice de grand talent et de grande réputation. Célèbre diva; caprices de diva; entendre la diva. Je veux, (...) voir les divas qui font fureur, voir la Patti dans Don Pasquale (Meilhac, Halévy, Vie paris.,1867, I, 10, p. 13):
1. C'était (...) la véritable diva, c'était le rêve, une Carmen comme on n'en reverra pas. C'était la femme du rôle. Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 958.
Par dérision. Chanteuse d'opérette, de café-concert (cf. divette). Diva des Bouffes (cf. Péladan, Vice supr., 1884, p. 89). Diva de beuglant (cf. Lorrain, Âmes automne, 1898, p. 72):
2. ... un de ces cafés chantants (...) où venaient se cacher certains soirs, pour applaudir les tours de reins et les coups de gueule de quelque excentrique diva, des duchesses et des ambassadrices... A. Daudet, Trente ans de Paris,1888, p. 134.
P. anal. CIN. MUET. Grande et célèbre vedette féminine, étoile, star :
3. Le divo et la diva sont des aimables personnes qui, pour avoir obtenu quelques succès auprès du public, ont cru posséder une exceptionnelle valeur artistique. Cinéma,30 sept. 1921, 14/2 ds Giraud. 1956.
Prononc. et Orth. : [diva]. Ds Ac. 1932. Au plur. des divas. Étymol. et Hist. 1832 « cantatrice célèbre » (Th. Gautier, Albertus, XXXV d'apr. Matoré et Greimas ds Fr. mod., t. 15, p. 132). Mot ital., attesté dans ce sens dep. le xixes. (d'apr. DEI et Hope, p. 445), proprement « déesse » (dep. 1317-21, Dante ds Batt.), empr. au lat. class. diva « id. ». Fréq. abs. littér. : 23. Bbg. Hope 1971, p. 445. − Mat. Louis-Philippe. 1951, p. 248. − Weil (A.). En Marge d'un nouv. dict. R. Philol. rom. 1932, t. 45, p. 17.