| DIFFUSEUR, subst. masc. A.− [Pour désigner une chose] 1. Accessoire d'éclairage destiné à répartir de façon uniforme la lumière issue d'une lampe. Le meilleur diffuseur consiste (...) en un cône renversé et opaque appliqué contre le plafond et recouvert d'une couche de peinture blanche (Lar. mén.1926). Rem. Attesté par Ac. 1932, Lar. 20e-Lar. Lang. fr., Rob. − En constr. d'appos. avec valeur d'adj. Cône diffuseur (Lar. mén.1926). 2. TECHNOL. Appareil ou partie d'un appareil qui permet la diffusion d'un ou plusieurs fluides. a) Partie du carburateur où s'effectue le mélange carburé. L'essence est injectée dans le diffuseur (Chapelain, Techn. automob.,1956, p. 116). b) Appareil qui sert à l'extraction du jus sucré des betteraves (cf. Rouberty, Sucr., 1922, p. 47). 3. Partie d'un récepteur de radio qui transforme en vibrations sonores l'énergie électrique reçue. Synon. haut-parleur.La grille du diffuseur de radio (Tinard, Automob.,1951, p. 386). B.− [Pour désigner une personne ou une entreprise] Celui qui se charge de la diffusion de livres, journaux, disques, films. Les diffuseurs (...) vendent à la fois aux libraires et aux grossistes (Un Maillon de la distrib. région.ds Bbg fr.,1977, no6, pp. 223-241). − Au fig. Le parti communiste s'efforce de conquérir les masses (...). La presse est son arme principale, le diffuseur de sa doctrine (Civilis. écr.,1939, p. 3804). Prononc. et Orth. : [difyzœ:ʀ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1890 techn. (Ser, Phys. industr., p. 394); 1907 mécan. automob. (Périsse, Automob., p. 166); 2. 1952 « personne qui diffuse » (Humanité, p. 2, col. 1). Dér. du rad. de diffuser*; suff. -eur2*. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 41. − Uren (O.). Le Vocab. du cin. fr. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 207. |