| DIFFRACTION, subst. fém. A.− OPT. Phénomène par lequel les rayons lumineux effectuent une déviation lorsqu'ils rasent les bords d'un corps opaque. Diffraction des ondes de lumière. − P. métaph. L'extraverti est plus exposé que quiconque à cette diffraction de la force réflexive (Mounier, Traité caract.,1946, p. 652). B.− P. anal., ACOUSTIQUE, RADIO. Déviation (d'une onde, d'un faisceau de corpuscules). La diffraction des neutrons, d'ondes hertziennes; anneaux, centres, spectres de diffraction; (en parlant du son) contourner les obstacles par diffraction. L'inventeur de la géométrie analytique et de la théorie de la diffraction est fort bien créateur (Benda, Fr. byz.,1945, p. 83). Prononc. et Orth. : [difʀaksjɔ
̃]. [ff] double ds Littré et DG. Admis ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1666 (Journal des savants ds DG). Dér. du rad. du supin diffractum du lat. class. diffringere « briser »; suff. -(t)ion*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Arveiller (R.). Dix notules lexicol. Fr. mod. 1963, t. 31, pp. 94-104. |