| DIFFAMATEUR, TRICE, adj. et subst. I.− Emploi adj. Qui diffame; qui commet une diffamation. Journal, journaliste diffamateur : Ne soyez donc pas étonné si un de ces jours vous lisez dans quelque petit journal diffamateur, comme il en existe, quelque chose d'analogue à ceci : « M. G. Flaubert est un disciple de Sade ».
Flaubert, Corresp.,1865, p. 65. II.− Emploi subst. Celui qui diffame ou commet une diffamation. Condamner les diffamateurs. Diffamateur public (Ac.). Lorsqu'il fut odieusement attaqué dans son honneur de prêtre, le docteur Duval le pressait de poursuivre les diffamateurs (Bremond, Hist. sent. relig.,t. 3, 1921, p. 205). Prononc. et Orth. : [difamatœ:ʀ] ou [difɑ-], fém. [-tʀis]. Cf. diffamer. Admis ds Ac. 1694-1798, puis 1878 en tant que subst. masc.; ds Ac. 1932 en tant que subst. masc. ou fém. Non admis ds Ac. 1835. Étymol. et Hist. Mil. xves. adj. (Mystère du siège d'Orléans, éd. F. Guessard et E. Cortain, 18384 : gens diffamateurs); 1495 subst. (J. de Vignay, Mir. hist. ds Delb. Rec. ds DG). Dér. du rad. de diffamer*; suff. -(at)eur2*; a supplanté le m. fr. difameur (xive-xvies. ds Gdf.). Fréq. abs. littér. : 9. |