| DIESEL, subst. masc. MÉCAN. Moteur thermique consommant des huiles lourdes ou gazoil, fonctionnant selon un cycle dérivé du cycle imaginé par R. Diesel, et caractérisé par un allumage par compression et une alimentation par injection. Chambre de compression du diesel; cargo propulsé par des diesels : ... le battement sourd et rebondissant d'un diesel aux explosions régulières, à bord d'un navire, y ajoutait quelque chose de puissant et de triste.
Van der Meersch, L'Empreinte du dieu,1936, p. 177. ♦ Semi-diesel. ,,Moteur qui demande une moins forte compression, mais nécessite le chauffage préalable d'une paroi`` (Sc. 1962). ♦ Diesel-électrique, adj. et subst. ,,Locomotive dont les moteurs Diesel sont couplés à des générateurs de courant qui alimentent les moteurs électriques de traction`` (Davau-Cohen 1972). ♦ Diesel-hydraulique, adj. et subst. ,,Locomotive dont la puissance fournie par un moteur Diesel, est transmise aux roues par une transmission hydraulique ou hydromécanique`` (Lar. encyclop.). − En appos. avec valeur d'adj. (Ensemble mécanique) animé par un dispositif Diesel. Camion, tracteur, locomotive, groupe électrogène diesel. Les armements pétroliers ont particulièrement favorisé le moteur diesel (Le Masson, Mar.,1951, p. 82). Rem. Gilb. 1971 atteste le subst. masc. diéséliste. ,,Spécialiste de l'entretien, de la réparation des moteurs Diesel. Un ingénieur diéséliste confirmé (Le Monde, 16-3-66)``. Prononc. et Orth. : [djezεl]. Warn. 1968 donne comme var. la prononc. all. [dizεl]. Dupré 1972, p. 694 juge acceptable la prononc. fr. qu'on peut traduire, dans la graph., par l'accent aigu : diésel comme diésélisation. Au plur. Lar. 20eécrit diesels, semi-diesels (cf. aussi Dub.); mais Lar. encyclop. des diesel-électriques, -hydrauliques, -oils. Étymol. et Hist. 1929 (Lar. 20e). Du nom de l'inventeur du moteur diesel, R. Diesel, ingénieur allemand (1858-1913). Fréq. abs. littér. : 3. |