| DESSERTE1, subst. fém. A.− Vx. Service assuré par un ministre du culte. Commettre à la desserte d'une cure, d'une chapelle (Ac. 1798-1932). B.− Fait de desservir une localité. La desserte postale, télégraphique et téléphonique de certains lieux isolés (Admin. Postes et Télécomm., 1964, p. 12). − P. méton. Voie de communication, moyen de transport qui dessert un lieu. Chemin de desserte : Quant à l'urbanisation des zones nouvelles, elle est freinée par l'absence en quantités suffisantes de dessertes routières et surtout de moyens de transport en commun.
Belorgey, Le Gouvernement et l'admin. de la France,1967, p. 418. Prononc. et Orth. : [desε
ʀt]. [dεsε
ʀt] p. harmonis. vocalique ds Land. 1834, Littré et à titre de var. ds Warn. 1968. Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1160-74 « mérite (bon ou mauvais) qui peut être acquis par un service; faute » (Rou, éd. A.-J. Holden, III, 6792); ca 1170 « mérite digne d'une récompense, d'un salaire » (Chr. de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 4531), cf. xves. « service » ou « mérite »? (Ch. d'Orléans, Poésies, éd. P. Champion, Rondeaux, CXCIII, 1); 2. 1680 « fonctions (et bénéfices) attachées à une cure » (Rich.); 3. 1838 chemin de desserte (Ac. Compl. 1842). Déverbal, formé sur le rad. du prés. de l'ind. de desservir1*. |