| DERECHEF, adv. Littér. Une seconde fois, de nouveau. Un cercle fut tracé, un peu plus large que le premier, et nous nous mîmes derechef à jouer de la bêche (Baudel., Hist. extr.,1856, p. 99):Je me suis recouché dès le dîner, car j'avais derechef 38 degrés de fièvre, comme tous les soirs depuis près de quinze jours.
Du Bos, Journal,1928, p. 150. Rem. Il semble que le mot ait souvent la signification de « immédiatement » dans le vocab. passif contemp. (cf. Thomas 1950 et F. Feugère ds Dupré 1972). Prononc. et Orth. : [də
ʀ
ə
ʃ
εf]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1138 de rechief (Geffrei Gaimar, L'Estoire des Engleis, éd. A. Bell, 4531); xiies. [ms.] de reechief (Epître de St Etienne, éd. K. Bartsch et A. Horning, Langue et Litt. fr., col. 32, 3). Composé de la prép. de*; préf. re-* et chef au sens de « bout, fin ». Fréq. abs. littér. : 196. |