| DEMI-TEINTE, subst. fém. PEINT. Teinte intermédiaire entre le clair et le foncé, entre l'ombre et la lumière. Dans ces demi-teintes si lumineusement obscures auxquelles Rembrandt excellait (Du Camp, Hollande,1859, p. 45).− P. métaph. Nier l'existence des sentiments tièdes parce qu'ils sont tièdes, c'est nier le soleil tant qu'il n'est pas à midi. La vérité est tout autant dans les demi-teintes que dans les tons tranchés (Flaub., Corresp.,1846, p. 417). Prononc. et Orth. : [d(ə)mitε
̃:t]. Ds Ac. dep. 1835. 2 occurr. de demiteinte. Étymol. et Hist. 1651 (R.-F. de Chambray, Trad. de L. de Vinci, p. 38 ds Brunot t. 6, p. 695). Composé de demi* et de teinte*. Fréq. abs. littér. : 83. Bbg. Mat. Louis-Philippe 1951, p. 136, 139. |