| DEHORS, prép., adv., interj. et subst. masc. I.− Emploi prép. et adv. A.− Vx, prép. À l'extérieur de. (Cf. dedans, ex. 1).Suis-je dehors ou dedans ce corps? (Claudel, Soulier,1944, 3ejourn., 8, p. 802): 1. La noce devoit se faire dans le local du restaurateur qui se trouvoit dehors la ville, et sous le berceau de tilleul où l'on avoit prononcé le nom d'Annette.
Balzac, Annette et le criminel,t. 1, 1824, p. 210. Rem. La plupart des dict. gén. attestent cet emploi en précisant cependant qu'il est rare ou arch. ,,Il passa par dehors la ville. En ce sens, il n'est guère d'usage qu'en cette phrase et quelques autres semblables`` (Ac. 1798-1878). B.− Usuel, adv. À l'extérieur; hors du lieu dont il est question : 2. garcin. − Parbleu. C'est ça votre jour. Et dehors?
le garçon, ahuri. − Dehors?
garcin. − Dehors! De l'autre côté de ces murs?
le garçon. − Il y a un couloir.
Sartre, Huis clos,1944, 1, p. 119. − Expr. et loc. 1. [Souvent employé dans une phrase à tournure négative pour suggérer l'impossibilité de sortir] Impossible de mettre le pied dehors pour aller se promener (Delécluze, Journal,1828, p. 498).Par un temps à ne pas mettre un chien dehors (Goncourt, Journal,1890, p. 1263). 2. Manger, souper dehors. Prendre un repas hors de chez soi et spécialement, en ville, au restaurant (cf. J. Humbert, Nouv. gloss. genev., 1852, p. 143). J'aime mieux faire un bon repas dehors qu'un mauvais chez moi (Becque, Parisienne,1885, I, 2, p. 262). 3. Histoire, nom à coucher dehors. Extraordinaire, extravagant; à dormir debout (cf. Carabelli, [Lang. pop.]). 4. Être tous ongles, toutes griffes dehors. Être sur le qui-vive, prêt à la riposte. Inès, toutes griffes dehors (Montherl., Reine morte,1942, II, 2etabl., 5, p. 191). 5. Mettre, jeter, flanquer, ... qqn dehors (fam.). Chasser, éconduire quelqu'un sans ménagement. Quand elle va rentrer, nous allons la jeter dehors (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Serre, 1883, p. 678).Ce que je vais te le faire flanquer dehors! (Zola, Terre,1887, p. 442).Spéc. Licencier. Il tenait si mal son emploi que son patron l'a mis dehors (Lar. Lang. fr.). Marie Coquelière (...) se trouvait en couches au moment où le jardinier fut mis dehors (Boylesve, Leçon d'amour,1902, p. 28): 3. Des jeunes gens, mis au courant par Lecouvreur, la reluquèrent. − Jeanne, dit une voix. − Le premier qui lui fait des propositions, cria Louise, je le fous dehors!
Dabit, L'Hôtel du Nord,1929, p. 180. 6. NAV. Toutes (les) voiles dehors a) L'ensemble de la voilure du navire déployée pour lui donner sa vitesse la plus grande. Mettre toutes (les) voiles dehors. Ils fileront toutes voiles dehors, toujours droit devant (Salacrou, Terre ronde,1938, I, 4, p. 162): 4. C'est alors que le bateau fit son apparition à l'extrémité de la crique, toutes voiles dehors. Mon père le vit le premier : − Ce cher Cyril n'y tenait plus, dit-il en riant.
Sagan, Bonjour tristesse,1954, p. 111. b) Au fig., fam. Avec rapidité, vivacité. Il mit toute voile dehors et l'aborda (Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 84). ♦ Avec tous les atouts, toutes les ressources dont on dispose pour parvenir à ses fins. Un important auxiliaire à gagner, ce bonhomme! Allons, toutes voiles dehors! (Augier, Contagion,1866, V, p. 478). ♦ Avec orgueil, ostentation. Toutes particularités que la situation de reine de Mmede Guermantes lui avait permis d'exhiber plus facilement, de faire sortir toutes voiles dehors (Proust, Guermantes 2,1921, p. 494). c) P. iron. et antiphrase : 5. La famille estimait inutiles et mêmes immorales les trempettes mondaines en eau salée, toute viande dehors. L'horreur du nu est tenace en Craonnais.
H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 159. C.− Loc. diverses 1. Loc. adv. a) De dehors. De l'extérieur : 6. Le curé d'Azai, à Pâques dernier, voulant quatre hommes pour porter le dais, qui eussent communié, ne les put trouver dans le village; il en fallut prendre de dehors, tant est rare chez nous et petite la dévotion.
Courier, Pamphlets pol.,Pétition pour des villageois que l'on empêche de danser. 1822, p. 142. b) En dehors − À l'extérieur. Saveria l'avait fermée en dehors à double tour (Mérimée, Colomba,1840, p. 115).Le colonel en dehors et au centre, les officiers à leur place (Zola, Débâcle,1892, p. 35): 7. Tu connais ces demeures si souvent décrites. Elles ne possèdent point de fenêtres en dehors; mais une cour intérieure les éclaire du haut en bas.
Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Marroca, 1882, p. 787. − Vers l'extérieur. Car la feuille du lys est courbée en dehors (Hugo, Fin Satan,1885, p. 842). − En partic. ♦ [Souvent dans des indications d'interprétation, de mise en scène] Voix en dehors, chanter, parler en dehors. Les chanteurs jouèrent tout « en dehors » afin de ne pas perdre le contact avec le public (Pourtalès, Wagner,1932, p. 142): 8. dufour, en dehors. − Tiennette! Tiennette!
tiennette. − Je l'entends qui m'appelle.
Guilbert de Pixerécourt, Coelina,1801, I, 1, p. 4. ♦ Personne en dehors. Extravertie, spontanée. C'était [Villars] une nature de guerrier, tout en dehors, tout d'une venue, donnant sa mesure de pied en cap et se dessinant de toute sa hauteur (Sainte-Beuve, Caus. lundi,t. 13, 1851-62, p. 41).C'était, comme je vous l'ai dit déjà, une agitée, toute en dehors, d'une élégance un peu tapageuse (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Porte, 1887, p. 1075). ♦ [En parlant des membres du corps hum] . En pliant ses pouces en dehors, pour apaiser les mauvais esprits de la mine (Zola, Germinal,1885, p. 1563): 9. À peine fumait-il l'opium; souvent, à l'heure de la sieste, on voyait déambuler sa silhouette blanche : casque plat, torse étroit, vaste pantalon de zouave, et les pieds en dehors de Charlot; car il aimait à sortir accompagné d'un vélo qu'il tirait plus qu'il ne l'employait, un vélo ancien, mais toujours soigneusement graissé.
Malraux, Les Conquérants,1928, p. 24. ♦ CHORÉGR., SP. Danser, tourner en dehors. Un tour à l'arabesque sera exécuté en dehors si l'on tourne du côté de la jambe qui sert de pivot, l'autre étant soulevée en arabesque (Meunier, Danse class.,1931, p. 133). ♦ Emploi subst. Je suis si exaspéré par les en-dehors de « Bouvard et Pécuchet » que je vais dépasser Cro-Magnon, je deviens Néanderthal! (Flaub., Corresp.,1880, p. 376). − Par dehors. Par l'extérieur. Ces animaux trouvaient le moyen de pénétrer la nuit par dehors (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 246). 2. Loc. prép. En dehors de a) À l'extérieur de : 10. Comme la cuisine se trouvait en dehors de la maison, dans un bâtiment annexé, et que Marguerite ne pouvait entendre la voix de son curé, il la prévenait de ses besoins par quelques coups donnés sur un gong chinois suspendu près du mur, derrière lui.
Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Le Champ d'oliviers, 1890, p. 88. − NAV. [En parlant d'un navire qui se trouve au-delà d'un point donné] Je ne fus en dehors de toutes les îles qu'à l'entrée de la nuit (Voy. La Pérouse,t. 2, 1797, p. 40). b) Au fig. − [L'espace considéré est une pers.] Elle acceptait que les siens fussent heureux en dehors d'elle (Zola, Joie de vivre,1884, p. 1031). − [L'espace considéré est un inanimé abstr.] Le théâtre, étant en dehors de la littérature, n'est pas même mentionné (Lemaitre, Contemp.,1885, p. 329).Tu as parlé en dehors de la question (Chardonne, Épithal.,1921, p. 211). c) P. ext. − À l'exclusion, à l'exception de : 11. Le monde se bornait habituellement à M. Swann, qui, en dehors de quelques étrangers de passage, était à peu près la seule personne qui vînt chez nous à Combray, quelquefois pour dîner en voisin (...), quelquefois après le dîner, à l'improviste.
Proust, Du côté de chez Swann,1913, p. 13. − En plus, en sus de : 12. Je savais bien qu'en dehors des grosses planètes comme la terre, Jupiter, Mars, Vénus, auxquelles on a donné des noms, il y en a des centaines d'autres qui sont quelquefois si petites qu'on a beaucoup de mal à les apercevoir au téléscope.
Saint-Exupéry, Le Petit Prince,1943, p. 420. − À l'insu, sans le consentement de. Cette décision, pensait Bernis, cette décision a été prise en dehors de nous (Saint-Exupéry, Courr. Sud,1928, p. 42). Rem. 1. On rencontre ds la docum. l'emploi de la loc. prép. dehors de signifiant « hors de, sorti de »; cet usage ,,class.`` est attesté ds Lar. Lang. fr. Il y avait à peu près quinze mois que j'étais dehors de l'hôtel Bazancourt (Joigneaux, Prisons Paris, 1841, p. 26). Au fig. Telle est ma situation depuis six semaines. J'en suis à peu près dehors, mais non tout à fait cependant (Lamart., Corresp., 1831, p. 115). 2. Dehors et dedans sont souvent en relation l'un avec l'autre pour suggérer l'oppos. et le mouvement qui s'établit entre ces 2 contraires : de dedans en dehors « de l'intérieur vers l'extérieur ». Cette pression de dehors en dedans sur tout le crâne, que l'on éprouve quand on fait un grand effort pour se rappeler quelque chose (Bergson, Essai donn. imm., 1889, p. 33). Cf. aussi dedans. II.− Interj. [P. ell. de verbe de mouvement tels que aller, partir, sortir] Ordre qui intime à quelqu'un de sortir avec accompagnement d'un geste : 13. Puis, soudain, il s'élança avec une rage de fou furieux, étreignit sa servante à la gorge et la jeta contre le mur. Il balbutiait : « Dehors!... Dehors!... Dehors!... Brute! »
Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Le Petit, 1883, p. 391. III.− Subst. masc. A.− Emploi subst. proprement dit 1. La partie extérieure d'un objet : 14. Ils entrèrent tous dans une misérable cabane dont le dehors annonçoit une auberge, et là, Vernyct tint conseil avec Jeanneton et Milo; ...
Balzac, Annette et le criminel,t. 4, 1824, p. 115. ♦ La porte du dehors. Elle alla ouvrir la porte du dehors et elle tendit l'oreille dans la nuit (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Prisonniers, 1884, p. 283). − P. ext. L'espace extérieur (à un espace clos ou considéré comme tel). Nos élèves se confessent à des prêtres du dehors (Montherl., Ville dont prince,1951, I, 3, p. 864): 15. ... chambres d'hiver (...) où, par un temps glacial, le plaisir qu'on goûte de se sentir séparé du dehors (comme l'hirondelle de mer qui a son nid au fond d'un souterrain dans la chaleur de la terre) et où, le feu étant entretenu toute la nuit dans la cheminée, on dort dans un grand manteau d'air chaud et fumeux, traversé des lueurs des tisons qui se rallument, sorte d'impalpable alcôve, ...
Proust, Du Côté de chez Swann,1913, p. 7. ♦ Au fig. Il travaillait sa prose, non par le dehors à la façon d'un mosaïste qui incruste ses pierres, mais par le dedans à la manière d'une branche qui développe ses feuilles (Bourget, Essais psychol.,1883, p. 129). − En partic. a) Au plur., vx. Abords, alentours d'une maison, fortifications d'un château, d'une place forte. Nous sommes allés avec de fortes escortes du gouvernement de Jérusalem visiter les dehors de la ville, le mont des Oliviers, la vallée de Josaphat (Lamart., Corresp.,1832, p. 316).Une seule petite fenêtre par laquelle les soldats voyaient les dehors (Stendhal, Abbesse Castro,1839, p. 191): 16. Catinat devait se concerter avec M. de Quincy pour tout ce qui pourrait incommoder Mons, et pour empêcher qu'il n'y entrât rien; il dut démolir des moulins à eau qui étaient dans les dehors et qui servaient à alimenter la place de farines.
Sainte-Beuve, Nouveaux lundis,t. 8, 1863-69, p. 399. b) P. méton. Pays étrangers par rapport à l'intérieur du pays. La crainte des Guise était que les protestants de France n'eussent recours aux protestants du dehors (Bainville, Hist. Fr.,t. 1, 1924, p. 167). 2. La partie tangible, visible d'un individu (p. oppos. à sa vie intérieure). L'espèce de visage inouï (...) riait tout seul. Gwynplaine ne s'en mêlait pas. Le dehors ne dépendait pas du dedans (Hugo, Homme qui rit,t. 2, 1869, p. 59). − P. ext. Le monde extérieur à l'individu. J'ai l'horreur de tout ce qui veut du dehors me contraindre (Barrès, Cahiers,t. 11, 1914-18, p. 90).Quand le je est blessé du dehors, il a d'abord la révolte la plus extrême, la plus amère, comme un animal qui se débat (Weil, Pesanteur,1943, p. 38). 3. Au fig., gén. au plur. [Souvent déterminé par la prép. sous et qualifié par des adj. dépréciatifs] L'apparence, le paraître, les faux semblants. a) [En parlant d'une chose] Ne point se laisser éblouir par de faux dehors, par le clinquant des vanités mondaines (Marat, Pamphlets,Dénonc. contre Necker, 1790, p. 76).Mais qui jamais a su, dans des vers séduisants, Sous des dehors plus vrais peindre l'esprit aux sens? (Chénier, Invention,1794, p. 17): 17. Cet intérieur d'abord, me produisit une impression d'avarice. J'ai appris depuis que ces dehors parcimonieux cachaient au fond une vie très dure.
A. Daudet, Trente ans de Paris,1888, p. 226. b) [En parlant d'une pers.] Elle lui semblait agitée et nerveuse sous des dehors muets (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 153).Sauver les dehors. Sauver les apparences. Qu'importe au monde un secret qu'il ignore! Les dehors sont sauvés (...) vous l'avez dit (Bayard, Ménage paris.,1844, IV, 3, p. 373): 18. Madame Lefèvre était une dame de campagne, une veuve, une de ces demi-paysannes à rubans et à chapeaux falbalas, de ces personnes qui parlent avec des cuirs, prennent en public des airs grandioses, et cachent une âme de brute prétentieuse sous des dehors comiques et chamarrés, comme elles dissimulent leurs grosses mains rouges sous des gants de soie écrue.
Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Pierrot, 1882, p. 347. B.− Locutions 1. Au dehors, loc. adv. À l'extérieur. Tu fermeras la porte au dehors, Mathurin, et tu glisseras la clef d'sous l'auvent comme t'as fait l'aut'nuit (Maupassant, Contes et nouvelles,Ivrogne, 1884, p. 931).Mais au dehors, il faisait encore plus doux que la veille (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 17). − En partic. a) [En parlant des manifestations visibles du tempérament, de l'humeur d'une pers.] Mais il montroit au dehors un caractère inflexible (Chateaubr., Génie,t. 1, 1803, p. 459).Cf. supra en dehors. b) Au-delà des frontières d'un pays, d'une nation. « Avec les rois on a la guerre au dehors; avec la république on a la guerre au dedans » (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Deux amis, 1883, p. 191). 2. Au dehors de, loc. prép. À l'extérieur de. Autour de la ville, au dehors des remparts (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 560). Prononc. et Orth. : [də
ɔ:ʀ]. h aspiré ds Fér. 1768, Gattel 1841, Littré et Passy 1914 (cf. déhanché). Littré rejette la prononc. [dehɔ:ʀ] qu'on entend, d'apr. lui, souvent à Paris. Cf. aussi Mart. Comment prononce 1913, p. 170, pour lequel cette prononc. a, à peu près disparu. Cf. encore Nyrop Phonét. 1951, § 83, pour lequel il s'agit de parler négligé ou vulg. (cf. dé-, dés-). On ne fait pas la liaison entre dehors et un mot suiv. Cf. Fouché Prononc. 1959, p. 462. Cf. aussi Littré qui ajoute qu'on peut entendre au-dedans
˘et au-dehors (avec liaison). Admis ds Ac. 1694-1932. Ac. écrit au-dehors, par-dehors avec trait d'union. Littré les écrit tous deux sans trait d'union. Rob. écrit le 2esans et accepte les 2 façons d'écrire pour le 1er. Étymol. et Hist. A. 1. 2emoitié xes. defors adv. « à l'extérieur » (St Léger, éd. O. Linskill, 141); 2. ca 1100 prép. defors (Roland, éd. Bédier, 2247); xiies.-début xiiies. [ms] dehors [la citei] (Brut, ms Munich, 3307 ds Gdf. Compl.). B. Subst. 1. ca 1268 au defors (Claris et Laris, 1338 ds T.-L.); 2. xvies. au plur. les dehors « apparence extérieure » (Mém. sur Du Guesclin, ch. 15 ds Littré). Du b. lat. deforis adv. « de dehors, au dehors » (de de prép. et foris adv. « au dehors ») la forme dehors, par chute du f intervocalique et apparition d'un h, à l'orig. dans l'exclamation emphatique, puis généralisé. Fréq. abs. littér. : 10 638. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 12 014, b) 14 551; xxes. : a) 19 394, b) 15 528. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 264, 332. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 158, 187. − Le Scal (Y.). Lang. de la mar. à voile. Vie Lang. 1961, p. 189. |