| DEBOUT, adv. et adj. invar. I.− [Debout est en relation avec un inanimé] A.− Usuel 1. [Inanimé concr.] a) Sur un des bouts, dans le sens de la hauteur. Synon. à la verticale, d'aplomb.Mettre une colonne, un meuble, un tonneau debout (Ac.1932).Portes fermées avec des planches mises debout (Chateaubr., Génie,t. 2, 1803, p. 154).Les gerbes faites de blé (...) réunies debout (Renard, Journal,1901, p. 681). b) Dressé à la verticale. Son torse droit, (...) son front debout (Verhaeren, Mult. splendeur,1906, p. 13).À chaque extrémité [du vélodrome] les virages debout comme des murs (Morand, Ouv. la nuit,1922, p. 166).Les pins bleus debout sur l'horizon (Genevoix, Raboliot,1925, p. 306). c) Qui tient sur ses bases, qui n'a pas été abattu. Anton. détruit, rasé.Palmiers semblables à des minarets turcs restés debout sur la ville détruite (Lamart., Voy. Orient,t. 1, 1835, p. 133).Les blés encore debout avaient des aigrettes de flamme rose (Zola, Terre,1887, p. 252): 1. Le Panthéon n'existeroit plus s'il n'eût été consacré par le culte des douze apôtres, et la colonne Trajane ne seroit pas debout, si la statue de saint Pierre ne l'eût couronnée.
Chateaubriand, Génie du christianisme,t. 2, 1803, p. 535. − Région. (Canada). Terre en bois debout. Terre sur laquelle les arbres n'ont pas été abattus, qui n'a pas été défrichée. Tout ce lot-là était encore en bois debout, et difficile à faire (Hémon, M. Chapdelaine,1916, p. 234; cf. Canada 1930 et Bél. 1957). 2. Au fig. [Inanimé abstr.] a) Qui résiste aux assauts du temps ou des hommes. Anton. abandonné, renversé.Je ne sais s'il est maintenant plus profitable de courtiser le pouvoir tombé que le pouvoir debout (Musset, Revue des Deux Mondes,déc. 1832, p. 103).Plus une seule vérité debout et qui ne soit entamée par le doute (Goncourt, Journal,1886, p. 574): 2. Les hommes passent, mais l'homme reste; les empires tombent, les égoïsmes se reforment. (...) deux immenses égoïsmes pressent l'Europe et la convoitent. L'esprit de guerre, de violence et de conquête est encore debout à l'orient, l'esprit de commerce, de ruse et d'aventure est encore debout à l'occident.
Hugo, Le Rhin,1842, p. 436. b) Qui a de la force, de la noblesse. Anton. lâche, mou.J'aime, au fond, le style « debout » (Valéry, Corresp. [avec Gide], 1899, p. 347). c) Loc. verbales − [Debout est attribut du suj.; le suj. de la loc. désigne un inanimé abstr. : vue de l'esprit, propos tenus ou rapportés par qqn] Tenir debout. Être acceptable, cohérent, sérieux. J'avais beau compter sur mes doigts, pas un de ces vers ne semblait tenir debout (Green, Journal,1933, p. 135).Le plus souvent sous la forme négative. Ne pas tenir debout. Manquer de vraisemblance, de logique, de sérieux ou de réalisme. Ton histoire ne tient pas debout (Achard, J. de la Lune,1929, III, 3, p. 27).Ça ne tenait pas debout comme accusation (Céline, Voyage,1932, p. 575). − [Debout est attribut de l'obj.; le suj. de la loc. désigne une pers.] Mettre, tenir debout. Organiser, mettre sur pied. Mettre debout l'impôt sur le revenu (Romains, Hommes b. vol.,1932, p. 158): 3. L'homme d'esprit sourit naturellement en même temps qu'il fait sourire; mais le comique ne rit point, mettant toute son attention, tout son mouvement et toutes ses forces à tenir debout son décor et ses personnages.
Alain, Système des beaux-arts,1920, p. 158. B.− Emplois techn. 1. MAR. De face, par le bout, par l'avant. Cette embarcation est debout à la lame, au courant, au vent (Ac.1835-1932).D'un coup de barre, Cruz donne debout dans une vague (Renard, Écorn.,1892, p. 216).Vaisseau dans la bourrasque qui d'instinct se présente tout debout à la lame (Gracq, Syrtes,1951, p. 191). − Vent debout ou de bout (cf. bout ex. 12).Vent qui souffle face à la proue du navire. Avoir le vent debout. On se mit en route à la voile. La mer était mauvaise; le vent debout (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 29). ♦ P. anal. Vent qui contrarie la marche d'un moyen de transport. La machine avait ainsi le vent debout, fouettée de face par les rafales (Zola, Bête hum.,1890, p. 143).[L'aviateur] ayant roulé, lentement, vent debout (Saint-Exup., Courr. Sud,1928, p. 6). ♦ P. ext. Vent de face. Des femmes qui revenaient vent debout (Hamp, Marée,1908, p. 32). ♦ P. métaph. : 4. Tous ces flots vent debout
Et ce vent fou
N'ont pu venir à bout
De la nature.
Tous ces flots vent debout
Et ce vent fou
N'ont pu venir à bout
De ta mâture.
Péguy, Quatrains,1914, p. 540. 2. MENUIS. et GRAV. À contre-fil. Le buis (...) qui se grave debout (E. Leclerc, Nouv. manuel typogr.,1932, p. 555);cf. Carabelli, [Lang. grav.]). ♦ Bois debout. Pièce de bois dont le côté fonctionnel est perpendiculaire au sens des fibres : 5. ... un « bois-debout » − ainsi l'on nomme, dans mon pays natal, l'antique billot, la rouelle de chêne au grain serré que n'entame pas le hachoir.
Colette, Sido,1929, p. 100. Rem. La var. graph. bois de bout est signalée par Lar. encyclop. II.− [Debout est en relation avec une pers.] A.− [En fonction d'épithète, d'appos. ou d'attribut] 1. Qui se tient sur ses pieds, en position verticale. a) [Au sens physique] Anton. assis, couché, à genoux.Je suis las d'être debout. Est-ce qu'il n'y a pas de chaise ici? (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 487).Ils [les maquisards] meurent debout, bien droits, ou couchés (De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 251): 6. À cinq heures et demie, on descendait dans une salle commune où l'on faisait à genoux la prière, et ensuite on restait en méditation, soit debout, soit à genoux, soit même assis, si l'on se sentait faible. La règle générale était d'être alternativement un quart d'heure à genoux et un quart d'heure debout, ...
Sainte-Beuve, Volupté,t. 2, 1834, p. 213. − DR. Magistrat debout. Avocat général qui parle debout. Je pénétrai à mon tour chez le premier magistrat debout de l'endroit (Verlaine,
Œuvres compl.,t. 4, Mes pris., 1893, p. 372). − Locutions ♦ Boire, manger debout. Boire, manger rapidement, sans prendre le temps de s'asseoir. Tous pressés, ils [les clients] avalent debout le café brûlant (Dabit, Hôtel Nord,1929, p. 47).Des mariniers en caban qui buvaient debout, mangeaient sur le pouce (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 252). ♦ Laisser qqn debout. Ne pas l'inviter à s'asseoir (pour marquer la distance hiérarchique ou le peu de cas qu'on fait de lui) : 7. − Soyez assuré, cher monsieur, que monsieur votre colonel ne vous laissera plus debout quand il aura à vous parler chez lui; il sera poli du moins; quant à être bienveillant, c'est une autre affaire.
Stendhal, Lucien Leuwen,t. 1, 1836, p. 197. ♦ Ne pas tenir debout (avec valeur de symptôme). Être sans forces, avoir une mauvaise santé. Je suis une loque. Je ne tiens pas debout (Cendrars, Bourlinguer,1948p. 169). − P. anal. [En parlant d'un animal] ♦ Qui se tient sur ses pattes. Un grand vieux sanglier (...) debout sur ses pattes minces (Bourget, Disciple,1889, p. 51). ♦ Qui est dressé sur ses pattes de derrière ou sur sa queue. Debout sur l'extrémité de sa queue, il [le reptile] marche dans une attitude perpendiculaire (Chateaubr., Génie,t. 1, 1803, p. 112).[Des lapins] tantôt assis sur le cul, tantôt entièrement debout sur leurs pattes de derrière (Pergaud, De Goupil,1910, p. 125). ♦ VÉN. Mettre une bête debout. Lancer une bête qui est au repos. Synon. bouter.Les chiens d'attaque (...) cherchent le cerf, le mettent debout, le lancent, le forcent à s'enfuir (Vialar, Chasse aux hommes,Rendez-vous, 1952, p. 246). SYNT. Demeurer, se dresser, se mettre, se planter, se tenir, rester debout; tout debout. b) P. méton. − [En parlant d'une situation] Qui est le fait d'une personne debout. Synon. vertical.Je ne peux plus supporter ces stations debout (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 543).Cinq heures de station debout (Du Bos, Journal,1924, p. 73). − [En parlant d'une place] Où l'on reste debout. Encore deux places debout, parce que c'était bondé (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 160). ♦ P. ell. [En parlant d'un trajet, d'un travail] Qui est effectué dans la position debout. Plus d'attente de cars, de voyage debout (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 343): 8. Mais cette place il [Chèbe] ne la cherchait que dans ce qu'il appelait le commerce debout, sa santé s'opposant à toute occupation assise.
A. Daudet, Fromont jeune et Risler aîné,1874, p. 17. − DR. Magistrature debout (cf. supra II A 1 a). Magistrats du ministère public qui parlent debout. Anton. magistrature assise.La carrière de la magistrature debout était incertaine (Balzac, Cab. ant.,1839, p. 136). c) Au fig.
α) Qui est en pleine activité ou lucidité. ♦ Mourir debout. Avec un peu de chance, vous mourrez debout, comme ce fameux empereur (Bernanos, Journal curé camp.,1936, p. 1240): 9. À cette magnificence seigneuriale qui faisait, dans Venise, une fête éternelle, le temps n'a rien ôté encore. C'est au milieu de cette fête que la ville a été frappée; elle est morte debout.
Quinet, Allemagne et Italie,1836, p. 152. 10. − « Oui », me dit-il d'une voix mate, « j'espère bien mourir debout, c'est-à-dire en pleine lucidité. Mourir comme j'ai vécu, sans avoir peur des conséquences, sincère jusqu'au seuil de... de je ne sais quoi... − de la vie éternelle, sans aucun doute. »
Martin du Gard, In memoriam,1921, p. 575. ♦ Fam. Tomber debout (Ac.1835-1932).Avoir assez de ressources pour se tirer avec bonheur d'une situation critique. Synon. usuel tomber, retomber sur ses pieds.
β) Qui ne courbe pas la tête par dignité, fierté ou courage. Je veux régner sur des hommes debout, non sur des hommes prosternés (Montherl., La Reine morte,1942, II, 1ertabl., 2, p. 176).À présent que la France est debout (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 180): 11. ... que ceux qui tenteroient de nous en priver [de nos droits] (...) nous trouvent devant eux debout, la tête haute, prêts à combattre et prêts à mourir, plutôt que d'en rien céder. Et nous ne mourrons pas! Car si le droit est de notre côté, la force y est aussi; et la lâcheté seule, la plus indigne, la plus vile lâcheté, pourroit nous perdre.
Lamennais, L'Avenir,1830-31, p. 170. 12. ... passez parmi ces hommes stupides de malheur, et faites retentir le grand cri : Justice! Justice! C'est assez. Tous ont frémi. Tous sont debout, debout pour la promesse sacrée, tombée miraculeusement des hauteurs, debout pour l'espérance, debout pour la volonté, pour l'effort.
Clemenceau, L'Iniquité,1899, p. 111. 2. P. ext. a) Qui est hors du lit, levé ou non couché. Synon. sur pied, éveillé.Te trouver encore debout et nous attendant, à près de minuit (Hugo, Lettres fiancée,1821, p. 69).Déjà debout? Tu es tombée du lit? (Camus, Cas intéress.,1955, 1ertemps, 3etabl., p. 629): 13. ... une telle fièvre de tête que je ne puis l'attribuer qu'à l'effet du sommeil ou de la chaleur de la nuit, d'autant plus que toute cette tristesse se dissipe quand je suis debout. Depuis quatre jours, je reste au lit et je perds deux ou trois heures à réfléchir et à me livrer à un découragement vraiment fou.
Constant, Journaux intimes,1805, p. 194. 14. Je jure que, si je savais que cette nuit encore je ferai ce rêve, au lieu de me coucher et de m'endormir je m'enfuirais de ma maison. Je marcherais jusqu'à l'aurore, et je ne tomberais pas de fatigue, car la peur me tiendrait debout, tout suant et tout courant.
Renard, Journal,1896, p. 348. − En partic. [En parlant d'un convalescent] Rétabli. Anton. alité.Me voilà debout (...) mais ne pouvant encore guère lire et point marcher (Lamart., Corresp.,1830, p. 94). − P. anal. [En parlant d'un animal] :
15. J'apprends qu'il y a dans le nord de la France une croyance pleine de poésie parmi les paysans. Ils croient que le jour de Noël à minuit les moutons et les bœufs sont tous debout et réveillés dans les étables pendant une heure, sentant que c'est le moment où le Christ est né dans l'étable.
Vigny, Le Journal d'un poète,1847, p. 1264. − Locutions ♦ Ne pas/plus tenir debout. Avoir fortement sommeil, tomber de sommeil ou de fatigue. Je vais me coucher (...) Je ne tiens plus debout (Bernstein, Secret,1913, III, 2, p. 33). ♦ Dormir (tout) debout. Même sens. Au fig. (Un conte, une histoire, des propos, etc.) à dormir debout. Qui manque de vraisemblance, de sérieux, de logique ou d'intérêt (cf. supra I A 2).Quasi-synon. qui ne tient pas debout.Des raisonnements philosophiques, vagues, rebattus, à dormir debout (Stendhal, Racine et Shakspeare,1823, p. 45).L'histoire n'est qu'une histoire à dormir debout (Renard, Journal,1901, p. 665). b) Vivant. Alexandre viendra bientôt dans un certain lieu d'où il ne sortira pas debout (Musset, Lorenzaccio,1834, III, 3, p. 186).Ils sont dans la fête de survivre, ils jouissent de la gloire infinie d'être debout (Barbusse, Feu,1916, p. 58): 16. Tous les preux étaient morts, mais aucun n'avait fui.
Il reste seul debout, Olivier près de lui;
L'Afrique sur les monts l'entoure et tremble encore.
« Roland, tu vas mourir, rends-toi, criait le More;
Tous tes pairs sont couchés dans les eaux des torrents ».
Vigny, Poèmes antiques et modernes,Le Cor, 1837, p. 187. B.− [En fonction d'apostrophe] 1. [Marque l'ordre donné à une ou plusieurs pers. pour les faire lever, pour le travail, pour se mettre en marche, etc.] Debout. Ordre du colonel (Benjamin, Gaspard,1915, p. 26).Fam. [Ordre adressé à une chambrée de militaires] Debout, là-dedans! : 17. Debout, vampires, larves, spectres, harpies, terreur de nos nuits. Debout, les soldats qui moururent en blasphémant, debout les malchanceux, les humiliés, debout les morts de faim dont le cri d'agonie fut une malédiction. Voyez, les vivants sont là, les grasses proies vivantes! Debout, fondez sur eux en tourbillon et rongez-les jusqu'aux os! Debout! Debout! Debout!...
Sartre, Les Mouches,1943, II, tabl. 1, 2, p. 46. − MAR. Debout au quart. Appel des matelots pour réveiller ceux qui doivent prendre la relève au quart. Les tribordais, debout au quart, debout, debout, debout! (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 342). − Expr. Debout les morts! allusion au cri qu'aurait lancé l'adjudant Péricard à ses hommes, au Bois Brûlé, le 8 avril 1915 : 18. C'est dans son régiment qu'au Bois Brûlé, vers Saint-Mihiel, un adjudant a crié : « Debout, les morts! »
Bordeaux, Les Derniers jours du fort de Vaux,1916, p. 36. 2. [Marque l'invitation à réagir, à se ressaisir] Debout, mon peuple! Trop longtemps tu dormis la face contre terre (Claudel, Choéphores,1920, p. 941).Le couplet de l'Internationale : Debout les damnés de la terre! (Martin du G., Thib.,Été 14, 1946, p. 449). Rem. Les dict. gén. du xixeet du xxes. rangent habituellement debout dans la catégorie des adv. Qq. dict. récents (p. ex. Dub., Davau-Cohen 1972) donnent cependant debout comme ,,adv. ou adj. invar.``, mais sans autre précision d'emploi dans le corps de l'article; seul Lar. Lang. fr. ouvre un paragraphe distinct pour l'emploi adj. Du côté des grammairiens, certains continuent d'affirmer que debout est ,,toujours invariable, car il s'agit d'un adverbe`` (Colin 1971). Mais la plupart indiquent l'adjectivation de debout comme un fait d'usage courant; avec bien, il s'agirait de l'adv. qui est le plus sujet à la dérivation impropre. La docum. atteste de fréq. emplois de debout comme attribut, épithète, appos. du sujet ou du compl. d'obj. dir.; dans tous ces cas, le critère de commutation avec un adj. est probant. D'autre part, même s'il est rare, l'emploi de debout avec la marque du plur. et l'emploi comme subst. (qui semble un fait plus récent) confirment que l'adjectivation de cet adv. est bien établie. Prononc. et Orth. : [dəbu]. t final ne se prononce pas sauf dans qq. provinces (cf. Mart. Comment prononce 1913, p. 328, et Buben 1935, § 220). La prononc. [-but], dans les expr. du domaine mar. du type vent debout, debout au vent, est recommandée par Le Clère 1960 et est usuelle dans l'Ouest de la France. D'apr. Littré le t de debout se lie. Empl. comme adj. le mot est gén. inv. (cf. cependant rem. supra). Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1155 de but « d'emblée, tout de suite » (Wace, Brut, 2084 ds Keller, p. 340 b), seulement en a. fr.; 2. a) 1530 « (d'une pers.) sur ses pieds, hors du lit, levé » (Palsgr., p. 422); 1611 contes à dormir debout (Cotgr.); 1638 exclamation (Monet); b) 1580 fig. mourir debout « en activité » (Montaigne, Essais, II, XXI, éd. A. Thibaudet, p. 762); 3. 1680 « (d'une chose) qui existe encore » (Rich. : La muraille de la vile étoit encore debout); 4. 1732 emploi adj. invar. vent debout (Trév.). Agglutination de de* et de bout*. Fréq. abs. littér. : 8 130. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 6 667, b) 14 170; xxes. : a) 17 033, b) 11 048. Bbg. Asakura (S.). Debout, adv. adjectivé. Ét. de la lang. fr. 1960, t. 25/26, pp. 6-10. − Schmid (H.). Zur Formenbildung von dare und stare im Romanischen. Bern, 1949, 170 p. − Thomas (A.). Nouv. Essais 1904, p. 238. |