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DANCING, subst. masc.
Lieu ouvert au public pour danser. Dancing clandestin, élégant, respectable; les danses de dancing; emmener qqn au dancing. (Quasi)-synon. bal, guinguette, boîte, cabaret.Elle n'apercevait ni dancings, ni cinémas, ni bars, ni restaurants (Fargue, Piéton Paris,1939, p. 67).Nous avons écouté du jazz dans un petit dancing noir (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 306):
C'est la salle de danse, bien parquetée de bois blanc; un skating, aurions-nous dit dans ma jeunesse, quand nous patinions à roulettes; un dancing, dirait-on aujourd'hui. Barrès, Une Enquête aux pays du Levant,t. 2, 1923, p. 77.
Rem. 1. Le mot correspond à une époque assez délimitée. Les endroits où l'on danse à Paris s'appellent, en ce moment, dancings (Léautaud, Théâtre M. Boissard, t. 2, 1943, p. 116). La fréquence du mot dans la docum. est beaucoup plus faible après 1945. 2. La docum. atteste quelques composés : bar-dancing. Sur le pas de la porte menant du billard à la salle du bar-dancing (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 61). Cabaret-dancing. Un nouveau cabaret-dancing de Montparnasse (Breton, Manif. surréal., 2emanif., 1930, p. 154).
Prononc. et Orth. : [dɑ ̃siɳ]; même prononc. pour pressing. Au plur. des dancings. Étymol. et Hist. 1920 (Toulet, Vers inéd., p. 22). Ell. de l'angl. dancing-house littéralement « maison de danse ». Fréq. abs. littér. : 61. Bbg. Jacq (J.). Les Raisons d'un franglais. Vie Lang. 1971, p. 508. − La Ménardière (C. de). Le Fr. tel qu'on le parle. Fr. R. 1971, t. 44, no4, p. 711.