| DÉPRÉCIATIF, IVE, adj. Qui déprécie, tend à déprécier. A.− ÉCON. POL., vieilli. Qui tend à faire perdre de sa valeur (à), à baisser le pouvoir d'achat (de); qui tend à abaisser le niveau de vie. Concurrence dépréciative du salaire (cf. Fourier, Nouv. monde industr., 1830, p. 38) : ... des manufactures dépréciatives, qui réduisent le salaire de l'ouvrier et l'envoient mourir de faim quand il plaît au fabricant de ne plus l'employer.
Fourier, Nouv. monde industr.,1830, , p. 8. B.− LING. Sens, terme dépréciatif. Qui en le présentant sous un jour défavorable rabaisse ou tend à rabaisser la valeur de ce qui est désigné. (Quasi-) synon. péjoratif.Des ciments bâtards. L'épithète bâtard est en soi dépréciative et péjorative (Cléret de Langavant, Ciments et bétons,1953, p. 153). Prononc. : [depʀesjatif], fém. [-i:v]. Étymol. et Hist. 1830 [concurrence] depreciative (Fourier, op. cit., p. 10). Dér. du rad. de déprécier*; suff. -(at)if, ive*. Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 49. |