| CÉRUMEN, subst. masc. Substance grasse, jaunâtre, sécrétée par les glandes sébacées du conduit auditif externe, qui entretient la souplesse du tympan, garantit l'oreille de la pénétration des corps étrangers mais peut, en s'accumulant, former un bouchon provoquant des bourdonnements et une certaine surdité. J'ai une bonne oreille, Monsieur, que le cérumen ne bouche pas, un tympan souple (A. Arnoux, Visite à Mathusalem,1961, p. 166):Le blanc d'œuf qui était l'ingrédient le plus usité pour la détrempe, ils en détruisaient (...) l'écume avec un peu de cerumen [sic], de cire d'oreille.
Huysmans, L'Oblat.,t. 2, 1903, p. 97. Prononc. et Orth. : [seʀymεn]. ,,Les terminaisons latines -am; -em, -en; -im; -om, -on, -um étaient prononcées jusqu'au xviiesiècle comme des voyelles nasales : ɑ
̃, ε
̃, ɔ
̃. A partir du xviiesiècle, on a commencé à instituer une prononciation plus exacte de ces terminaisons en latin et dans les mots latins employés en français ainsi que dans les mots étrangers`` (Buben 1935, p. 100). Noter la graph. cerumen, sans accent (ex. supra). Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. [1726 selon Bl.-W.5]; 1762 (Ac.). Lat. médiév. caerumen, -inis (1275, Wilhelmus de Saliceto ds Mittellat. W., s.v. *cerumen, 500, 53), lat. sc. cerumen auris « id. » (1753, Encyclop. t. 3, p. 474b, s.v. cire), dér. du lat. cera (cire*). Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p. 260. |