| CÉLÉRIFÈRE, subst. masc. A.− Ancienne voiture publique très rapide : 1. C'est le conducteur du célérifère, qui, en arrivant au relais, sonne du cor pour qu'on prépare les chevaux.
Marquis de Fongeray, Les Soirées de Neuilly,Une Conspiration de province, t. 1, 1827, p. 138. B.− Instrument de locomotion constitué de deux roues reliées par une pièce de bois sur laquelle on pouvait s'asseoir à califourchon et qu'on faisait avancer par un mouvement alternatif des pieds frappant le sol : 2. Les débuts [de la bicyclette] remontent à une centaine d'années. On utilisa d'abord des célérifères : le cavalier, même assis, pouvait toucher terre et, poussant sur le sol, tantôt à droite tantôt à gauche, il obtenait la mise en marche.
A. Albitreccia, Ce qu'il faut connaître des grands moyens de transp.,1931, p. 24. Rem. Parfois synon. de draisienne (cf. Adam, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, p. 281 et 282). Prononc. : [seleʀifε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1819 (Boiste). Dér. du lat. celer (célère*); élément suff. -fère*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Darm. 1877, p. 220. |