| CÉLÉBRATION, subst. fém. A.− Action de célébrer une cérémonie, une fête. La célébration du mariage : 1. L'Académie française, qui s'était associée à la célébration du centenaire de Balzac en le donnant pour sujet aux candidats à son prix du Budget (prose), a décidé de faire de même pour celle du cent cinquantenaire de Victor Hugo.
Le Monde,19 janv. 1952, p. 7, col. 3. 2. Certains ethnologues, rappelle-t-il, admettent que l'état d'âme qui préside à la célébration des grandes fêtes religieuses n'est pas celui de l'illusion totale.
Jeux et sp.,1968, p. 803. SYNT. Célébration liturgique; la célébration du culte, de la messe, de l'office, du 1ermai. − P. métaph. : 3. Ah! si du moins j'avais ressenti, au cœur, le battement, aux mains le froid annonciateur, dans tout le corps une célébration de l'angoisse!
Colette, La Naissance du jour,1928, p. 50. B.− Action de louer, d'honorer quelqu'un ou quelque chose. La célébration du plain-chant merveilleusement faite par un artiste catholique (E. et J. de Goncourt, Journal,1895, p. 763). Prononc. et Orth. : [selebʀasjɔ
̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1175 « (en parlant du Christ au moment de la Passion), action d'accomplir solennellement » (B. de Ste Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 26327); id. « action de célébrer une cérémonie » (Ibid. 40294); 2emoitié xiies. celebration des messio (Gregoire, 166, 18 ds T.-L.). Empr. du lat. class. celebratio « solennité, action de célébrer »; lat. chrét. ves. Gaudentius ds TLL s.v., 740, 56. Fréq. abs. littér. : 173. |