| CÂBLEAU, CÂBLOT, subst. masc. MAR. Cordage de médiocre grosseur servant à maintenir sur leurs grappins les embarcations légères (chaloupes, canots, barques, etc.) : M. De Langle donna ordre de les déchouer et de lever le grappin : plusieurs insulaires des plus robustes voulurent s'y opposer, en retenant le cablot.
Voyage de La Pérouse,t. 3, 1797, p. 211. Prononc. et Orth. : [kɑblo]. Presque tous les dict. admettent câbleau ou câblot (cf. Ac. 1835-1932). Ac. Compl. 1842 et Land. 1834 n'enregistrent que câbleau. Écrit sans accent dans l'ex. cité. Étymol. et Hist. 1404 cablel (Bull. des antiquités de la Seine inf., 8, 278 dans Quem.); 1530 cableau (Palsgr., p. 206); 1553 cablots pour arbalayte (ds Delb. Rec. d'apr. DG); 1740 cablot, mar. (Duguay-Trouin, Mémoires, p. 125 dans Jal, s.v. baisser le pavillon). Dér. de câble; suff. -eau* et -ot*; parallèlement en usage les formes chableau (1415 mar. dans Jal1) et chablot « petit cordage servant à faire un échafaud » (1676 Félibien d'apr. FEW t. 2, p. 333b). |