| CURSUS, subst. masc. A.− RHÉT. Prose rythmique de la littérature byzantine et des bulles pontificales du Moyen Âge : 1889. Duchesne, l'abbé. Note sur l'origine du Cursus ou rythme prosaïque suivi dans la rédaction des bulles pontificales.
H. Thieme, Essai sur l'hist. du vers fr.,1916, p. 331. B.− [Dans l'Université] Échelonnement graduel des matières enseignées et des diplômes afférents. Il faudrait envisager dès maintenant un nouveau cursus des études (Nouv. Observateur,1970ds Giraud-Pamart 1971). Prononc. et Orth. : [kyʀsys]. Écrit avec une majuscule ds Thieme, loc. cit. Étymol. et Hist. 1. 1868 poés. (Thurot, p. 480); 2. 1900 hist. romaine cursus honorum (Nouv. Lar. ill.); 1968 (Organe du S.G.E.N., 28 nov. ds Praxis, t. 17, 1970, no1, p. 72 : la réforme touchera tous les domaines, notamment le cursus du monitorat au professorat). 1 lat. médiév. cursus de même sens (xiies. ds Nierm. s.v., no11) (lat. class. cursus « course, mouvement »); 2 mots lat. désignant la suite des diverses magistratures que devaient exercer les hommes politiques romains. Bbg. Schmidt (H.). Fr. vivant. Praxis. 1970, t. 17, pp. 72-74. |