| CURSEUR, subst. masc. Petite pièce mobile glissant dans la coulisse d'une règle, d'un compas, d'une hausse de fusil, d'un rhéostat, etc. et servant à effectuer divers réglages : La bascule automatique est une bascule romaine dans laquelle le curseur (...) se trouve poussé jusqu'au point où il doit faire équilibre à l'objet à peser par l'intermédiaire d'un mouvement d'horlogerie.
Brunet, Matériel vitic.,1909, p. 174. − ASTROMÉTRIE. Fil mobile traversant le champ d'un micromètre et servant à mesurer le diamètre apparent d'un astre. Prononc. et Orth. : [kyʀsœ:ʀ]. Ds Ac. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1372 [1482] courseur « coureur, messager » (Corbichon, Propriet. des choses, Richel. 22533, fo146dds Gdf.) − 1585 (Du Fail, Contes d'Eutrapel, II, 87 ds IGLF : cursor); répertorié comme ,,anc.`` par DG et Guérin; 2. 1562 « pièce mobile adaptée à un instrument gradué » (Maurice Scève, Microcosme, L. III, p. 90 ds Hug.); 1776 astron. (M. de La Lande ds Encyclop. Suppl. t. 19). Empr. au lat. class. cursor « coureur » formé sur le supin cursum de currere, v. courir; attesté en lat. médiév. comme terme techn. ca 1270 ds Latham. Fréq. abs. littér. : 1. |