| CURETAGE, subst. masc. MÉD. Opération, effectuée à l'aide d'une curette*, qui consiste à nettoyer une cavité pour la vider de son contenu, en nettoyer les parois. Curetage d'une plaie. Curetage de l'os (Garcin, Guide vétér.,1944, p. 49).Le curetage des parties nécrosées (Garcin, Guide vétér.,1944p. 36).− Spéc. Curetage de l'utérus; faire un curetage. On m'a abîmée une fois pour toutes avec ce curetage (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 412): Le lendemain, le médecin vint, l'examina. C'était une métrite, et sérieuse; il fallait lui faire un curetage.
Léautaud, Le Petit ami,1903, p. 134. − P. métaph. Le curetage de l'abcès vichyssois est loin d'être complet, il y aura des retours de purulence (L'Œuvre,12 févr. 1941). Prononc. et Orth. : [kyʀta:ʒ]. Ds Ac. 1932. Pour cette graph., avec 1 t, cf. aussi ds Dub. et Lar. Lang. fr., Quillet 1965 (pour le sens d'urban.) ainsi que ds les dict. techn. tels que Méd. 1966, Duranteau 1971, Colin 1971, Méd. Psychanal. 1971. La var. avec 2 t (prononcée [kuʀ
εta:ʒ]) est enregistrée ds Nouv. Lar. ill. et Quillet 1965 (pour le sens de chir.). Les 2 graph. sont admises ds Lar. 20e-Lar. encyclop., Rob. et ds des dict. techn. tels que Forest. 1946, Garnier-Del. 1961, Méd. Biol. t. 1 1970, Courtois 1972. Étymol. et Hist. 1900 curettage (Nouv. Lar. ill.). Dér. de cureter*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 30. |