| CUBAGE, subst. masc. A.− Détermination du nombre d'unités cubiques contenues dans un volume. Le cubage des bois de construction (Ac.1932). B.− P. méton. Ce volume (cf. cube B 2). Plusieurs fois déjà (...) on a voulu défoncer les tonneaux et arracher les ceps au prorata du cubage des caves et de la surface des vignobles à cause des crises (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 365). − En partic. Cubage d'air. Volume d'une pièce d'habitation : ... les nécessités de l'entassement urbain et de la rente immobilière avaient contraint les propriétaires successifs à couper par des cloisons ces pièces trop vastes, et à multiplier par ce moyen les stalles qu'ils louaient au prix fort à leur troupeau de locataires. Ils n'en faisaient pas moins valoir ce qu'ils appelaient « l'important cubage d'air ».
Camus, L'Exil et le Royaume,1957, p. 1632. Prononc. et Orth. : [kyba:ʒ]. Ds Ac. 1835 et 1878 avec en outre la var. cubature; ds Ac. 1932 seulement. Étymol. et Hist. 1. 1783 « action de cuber » (Encyclop. méthod. Marine t. 1, p. 644); 2. 1845 « quantité d'unités cubiques que renferme un volume donné » (Besch.). Dér. de cuber*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 4. |